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Comment acculturer son organisation au mode produit ?

Less than 1 minute Minutes

1. Une PME ambitieuse

“Le titre de mon poste à mon arrivée c’était Responsable Pôle Informatique, nous avons bien évolué depuis.”

Mathieu intègre le groupe CIME en 2017 sur un poste qui oscille entre first PM et lead tech, pour travailler d’abord sur les solutions de MyLight Systems.

3 sociétés composent le groupe : MyLight Systems, MyLight Energy et Alaska Energies. Elles forment un ensemble de solutions permettant à chacun de consommer sa propre énergie solaire, tout en gérant cette consommation de manière optimisée.

La vocation du groupe : Transformer les bâtiments existants, qui sont l’une des premières sources d’émissions de gaz à effet de serre, en centrale de production d’énergie photovoltaïque dans le but d’en faire une solution de masse contre le réchauffement climatique.

CIME ambitionne de devenir le leader européen de l’autoconsommation optimisée d’énergie et développe une stratégie de synergie des activités.

2. Passage vers le mode Produit

”Je suis quelqu’un de très résilient, j’ai multiplié les tentatives pour prouver l’intérêt du mode Produit”

A l’arrivée de Mathieu, MyLight Systems dispose d’une culture très “features factory”, sous l’impulsion notamment des co-fondateurs, visionnaires et plein d’idées.

Mathieu avait déjà certains réflexes et activités que l’on fait aujourd’hui régulièrement en Product Management, il a d’ailleurs toujours continué à s’interroger et à expérimenter avec ses équipes.

Cette acculturation au mode Produit ne s’est pas faite du jour au lendemain dans le groupe. Il a fallu distiller des bribes de pratiques Produit et prouver par l’exemple que cela fonctionne, et aussi se servir de retours d’expériences pour illustrer les possibilités de fonctionner différemment à l’avenir.

Mathieu a notamment incité les co-fondateurs à lire le livre Empowered de Marty Cagan, ce qui a été une formidable prise de conscience et une accélération des pratiques pour promouvoir cette culture à l’échelle de l’entreprise.

3. Responsabiliser le collectif

“Je veux tendre vers des équipes pluridisciplinaires, autonomes et responsabilisées ”

Aujourd’hui, Mathieu gère une équipe produit et tech de 7 squads + 3 équipes transverses (data, design system et architecture) pour l’ensemble du groupe. Cela représente une dizaine de produits ou plateformes, hors SI classique.

Chaque squad est composée d’un PM, d’un PrD, d’un lead dev, de 3-4 dev, d’un QA et, parfois il y a un expert Data.

Mathieu croit en la force du trinôme PM/PrD/Lead tech pour porter la responsabilité des objectifs produit, qu’il souhaite même le faire évoluer en trinôme PM/PrD/Engineering Manager. L’objectif est d’accélérer vers la soumission de problèmes à résoudre aux équipes pour que chaque équipier se sente investi par les objectifs du produit.

Plus globalement, Mathieu est un fervent partisan de la création d’équipe pluridisciplinaire, en allant jusqu’à inclure les parties prenantes métiers dans le mode produit.

4. Un cadre tech favorable

“Une fois que les fondamentaux ont été posés, nous avons pu lancer une transformation plus large”.

Mathieu porte à la fois la transformation Produit et la vision Tech, et cela a facilité l’acculturation Product de l’équipe au global.

Selon lui, le socle architectural et technique d’un écosystème numérique complexe permet de travailler plus ou moins facilement en mode produit.

Après avoir initié la transformation sur les plans humains et méthodologiques, Mathieu a donc, avec son équipe, engagé la conception d’une nouvelle plateforme technique qui est à la fois agnostique et scalable.

Ce chantier de près de 2 ans en est à plus de la moitié et permettra, demain, d’être un terreau propice à tous types d’initiatives Produit et Data, pour déployer encore plus régulièrement en prod les solutions identifiées.

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